Photo : Sortie à Sherbrooke et écureuil gourmand
Nous avons dû aller à Sherbrooke aujourd'hui ; comme certaines d'entre vous ont commenté mes dernières publications en disant qu'elles aiment le dépaysement apporté par mes photos "hors poupées", j'en ai profité pour prendre quelques clichés de cette partie de la ville.
Sherbrooke se situe à 130 km à l'est de Montréal et compte environ 200 000 habitants.
C'est un pôle universitaire important avec l'université francophone de Sherbrooke (UdeS) et l'université anglophone Bishop's. On y comptait environ 40 000 étudiants en 2022 ; la proportion d'étudiants universitaires y était donc de 10,32 étudiants pour 100 habitants, ce qui proportionnellement à sa population, en fait la plus importante concentration d'étudiants au Québec (plus qu'à Montréal).
Voici quelques photos de rues, situées entre le quartier du Mont Bellevue et le parc Jacques Cartier. Comme vous le verrez, la végétation est un petit plus avancée en ville que chez moi en campagne, mais pas beaucoup plus : des bourgeons commencent à éclore, mais ils sont encore bien timide sur la plupart des arbres. Toutefois, la pluie d'hier a totalement reverdi l'herbe, et c'était déjà ça de gagné.
Ceci est une ancienne caserne de pompier datant de la première moitié du 20e siècle.
Ici, un commerce qui a fait faillite et s'est transformé en logements locatifs multiples.
Les escaliers extérieurs si typiques.... et terriblement "casse-gueule" en hiver quand il neige ou verglace ! Mais il faut reconnaitre que ça fait gagner de la place à l'intérieur du bâtiment en lui-même.
Très typique également, ces maisons "boîtes carrées", aux toits plats, qu'il faut déneiger sans arrêt en hiver lors des grandes tempêtes de neige, sous peine de voir le poids faire effondrer le toit (je trouve certaines habitudes bizarres, mais quand on en parle, la réponse est invariablement : "on fait comme ça icitte"..!).
On traverse la rivière Saint François et on arrive au parc Jacques Cartier qui est au bout sur la droite.
C'est là que nous avons fait une halte "café glacé McDo" !!
Et c'est là que j'ai observé un écureuil qui fouillait dans une poubelle.
d'où il a extrait un demi bagel tartiné de fromage à la crème (que vous appelez Philadephia je crois en France, ce qui est en réalité le nom d'une des innombrables marques de fromage à la crème) ; ici, on en met sur les bagels, préalablement grillés et beurrés, puis on ajoute différente choses, comme par exemple des morceaux de bacon et de la tomate.
Notre petit ami s'est installé au pied d'un arbre et s'est mis à lécher goulument le dit fromage à la crème !
Mais un copain à lui était très intéressé et le regardait avec envie.
N'appréciant pas plus ma présence que celle de son ami, il a préféré grimper dans l'arbre pour aller déguster sa trouvaille tranquillement.
Vu la taille du bagel par rapport à la taille de son petit estomac, j'espère qu'il n'a pas tout mangé et que l'autre a eu sa part.
Quelques minutes plus tard, j'ai vu des enfants lutins qui jouaient au football à cet endroit, mais ça, c'est l'objet du message suivant !
Ensuite nous sommes rentrés dans notre campagne sous le ciel se dégageait (nous sommes à 25 km de Sherbrooke).
Une prochaine fois, je vous emmènerai dans les beaux quartiers anglophones de Sherbrooke. Quand le printemps sera vraiment bien installé, vert et fleuri.
Bonne journée :-)
♥♥♥
Historique de la ville de Sherbrooke :
Au début du 18e siècle, les Abénaquis surnomment l'endroit Shacewanteku, c'est-à-dire « où l'on fume ». L'expression fait référence au lieu de repos, à la confluence des rivières Pskasewantekw et Alsigôntekw. Ils utiliseront également le terme Ktinékétolékouak , qui signifie « grandes fourches ». Les Abénaquis désignent de nos jours Sherbrooke par le toponyme Nikitotegwak, « à la rivière qui fourche ».
De 1724 jusque vers 1800, les Français nomment ce lieu Grand Portage ou Sault. Il est ensuite nommé Grandes-Fourches. On retrouve également les traductions, en anglais, de Great Forks et Big Forks. L'un des premiers habitants, le loyaliste Gilbert Hyatt, y crée un premier moulin en 1795. Celui explique aussi l'utilisation du toponyme Hyatt's Mill au début de la colonisation.
La dénomination Sherbrooke s'impose dans les années 1820. Le nom rend hommage à Sir John Coape Sherbrooke (1764–1830), un militaire qui fut lieutenant-gouverneur de la Nouvelle-Écosse (1812–1816), puis gouverneur en chef de l'Amérique du Nord britannique (1816–1818). L'homme aurait séjourné à Sherbrooke en 1817.