Sale môme, tu vas voir si je t'attrape !
(english below)
Comme leurs jeunes voisins sont venus passer l'après-midi chez eux, les quatre enfants de la fratrie (bien vite réconciliés durant le repas) ont décidés de tous jouer ensemble avec le gros camion, objet de la dispute initiale et de la punition (revoir ICI).
Ukpik et Asiavik ont même sorti leurs belles Coccinelle VW pour les poser dessus. Puis ils ont pris des engins de chantier pour faire un circuit.
La discussion a été un peu longue pour se mettre d'accord sur la disposition des engins, jusqu'à ce qu'Andy propose que chacun à tour de rôle fasse passer le gros camion entre les engins, pour voir quel est le meilleur conducteur.
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Proposition qui a reçu l'approbation de tous.
Mais c'était sans compter sur le petit Pimniq, qui n'avait pas arrêté d'ennuyer ses aînés pendant qu'ils écrivaient leur punition, en leur répétant sans cesse "Moi, zé pas été puni", malgré les avertissements de sa mère. À tel point qu'elle avait fini par le priver de dessert.
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Ce qui ne lui a pas plu du tout, car, ne voulant pas comprendre qu'il était à l'origine lui-même de sa punition, il en veut aux grands.
Comme toujours, Dédé approuve son copain, et trouve même l'idée qu'il veut mettre en application très très amusante.
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Aussi, lorsque les grands ont eu installé les engins de chantier, et qu'Ukpik a commencé à diriger le gros camion parmi ceux-ci, le petit Pimniq a foncé en riant dans les engins avec son ballon sauteur, déclenchant les cris de protestation et de colère de ses aînés.
- Sale môme, tu vas voir si je t'attrape, le menace Ukpik.
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Andy et Andréa ne sont pas en reste et s'adressent à Dédé qui rigole bien en suivant Pimniq, piétinant le tas de jouets renversés.
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- Tu ne perds rien pour attendre toi non plus, avertissent-ils leur petit frère.
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Inutile de préciser que les deux petits sont partis en courant se réfugier auprès de Nirlik, suivis par les grands qui lui ont expliqué ce qui s'était passé.
Nirlik a déclaré alors que les deux petits n'auraient pas le droit de jouer dans la piscine de tout l'après-midi ; ce qui leur a fait regretter leur geste lorsqu'ils ont entendu les cris et les rires des grands qui s'ébattaient joyeusement dans l'eau en cette journée si chaude et orageuse.
Mais comme les deux petits, tout à fait désolés et déçus, avaient mis avec espoir leurs maillots de bain, elle les a quand même laissé jouer un moment avec le tuyau d'arrosage du potager.
Dans l'après-midi, Saïla a téléphoné à Nirlik. En raison des six heures de décalage horaire, c'est la fin de soirée en France, et Saïla profite souvent de ce moment là pour appeler sa jumelle au Canada.
Durant leur conversation, Nirlik a raconté les dernières frasques de ses enfants à sa sœur, et elle a dit en riant qu'elle devrait arrêter de regrette de ne pas avoir d'autre enfant que Nathan, car au moins, il ne risque pas de l'obliger à trancher avec des punitions parfois dignes du jugement de Salomon !!
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- J'avoue que je ne suis pas certaine que j'aurais autant de patience que toi, mais je suis sûre que tu adores ton rôle de mère de famille nombreuse et de juge de paix ! a rétorqué Saïla en la taquinant.
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- Ça c'est certain, et je ne l'échangerais pour rien au monde, a confirmé Nirlik avec un sourire radieux.
Si vous voulez la suite de cette discussion, c'est ICI chez mon amie Tigrette, chez qui vit Saïla.
Bonne journée :-)
♥♥♥