Cuisine années 50/60 et bavardages
En attendant de pouvoir faire faire quelques bêtises aux lutins Wichtel en extérieur, et que Nirlik puisse installer son salon de jardin sans attraper un coup de chaleur, il nous fallait rester enfermés à cause de l'insupportable torpeur humide à 43°C d'hier, et du "seulement" 41° aujourd'hui.
Mais rafraîchie par un gentil ventilateur, j'ai terminé l'agencement d'une petite cuisine des années 50/60, commencée voici quelques semaines. J'ai également un salon en chantier, de la même époque.
Mon but n'est pas de faire des histoires comme j'en fais avec les autres poupées, mais de faire des petites scènes ponctuelles, souvent sans paroles, un peu comme des souvenirs d'une époque où tout le monde rêvait de découvrir la vie du futur, imaginant qu'elle serait formidable, alors que de nos jours, beaucoup de monde (dont moi pour bien des choses) préfèrerait retourner dans le passé.
/image%2F1371214%2F20250625%2Fob_68b700_img-3047-1.jpg)
J'ai fait les meubles en carton-mousse. Le frigo et le four ouvrent vraiment (vous les verrez à l'occasion dans une autre scène) ; j'ai utilisé un évier, un frigo et un four prélevés sur une petite cuisine d'occasion, comme celle que vous pouvez voir ICI, et je les ai "déguisés" et intégrés. La table est faite en bois habillé de faux formica en papier recouvert de scotch d'emballage, et entourée d'adhésif de plomberie argenté pour simuler le chrome ; les chaises ont été peintes et recouvertes de rouge pour s'y assortir. La poubelle est une mini boite de bonbons (chimiques !) repeinte. Le robot sur socle visible à l'arrière est fabriqué maison, j'avais expliqué comment faire dans l'article qui est ICI.
Maintenant, avec un peu d'humour, on va voir cette scène de deux manières :
Version 1 - années 50, où la femme (à qui on recommandait d'être toujours tirée à 4 épingles, et surtout à l'heure du retour de son mari à la maison) était souvent cantonnée au rôle de maîtresse de maison, avec des responsabilités domestiques prédominantes, un statut juridique limité, et une relative abdication devant la supériorité masculine.
L'homme s'apprête à se servir un soda et regarder la télé pendant que sa femme part faire les courses. "Chérie, n'oublie pas la moitié des choses cette fois, regarde bien ta liste" !
/image%2F1371214%2F20250625%2Fob_70a723_img-3047-1-3.jpg)
Enfin, ça, c'est l'idée qu'on se fait de la ménagère des années 50/60 ; mais ce n'est pas obligatoirement vrai. Car finalement, n'étaient-elles pas plus libres que les femmes de nos jours, qui courent entre le boulot, la garderie, les courses, le ménage et j'en passe ?
À ce sujet, j'ai bien aimé cet article : https://edelweisspatterns.com/blog/in-defense-of-the-1950s-housewife/ (utilisez votre traducteur automatique pour le lire).
Version 2 - de nos jours, où les rôles sont (censés être) partagés, voire parfois inversés :
"Tiens mon chéri, tu peux passer faire les courses pendant que je vais retrouver les copines à mon club de sport ? Voilà la liste"
/image%2F1371214%2F20250625%2Fob_d47d7a_img-3047-1-2.jpg)
Les temps changent :-)
En ce qui concerne cette poupée, je l'appelle ma BB#1 car c'est la reproduction (35e anniversaire en 1993) de la Barbie de 1959, qui est ma première BB, celle que j'avais eue en cadeau de Noël l'année de mes 6 ans (en 1961).
Toutefois, elle n'est pas dans sa version originale puisque je lui ai mis un corps articulé ; ça m'a demandé un peu de bricolage pour adapter le cou car il était différent en diamètre et inclinaison par rapport au corps que je voulais utiliser, mais je suis contente du résultat.
À demain pour un retour aux facéties lutinesques des Wichtel : il y en a quatre qui sont sur mon bureau, en attente de sortir ; ils trépignent d'impatience, je sens que ça devient urgent pour eux !
De plus, vous saurez bientôt où vont les lutins des bois les mercredis et vendredi matin, et. vous découvrirez très prochainement l'épilogue de la vie de Rose qui s'est déroulé en juillet comme cela a toujours été dit lorsque je mentionnais son journal intime.... À suivre !
Bonne journée :-)
♥♥♥