Campagne autour de St Denis de Brompton et gâchis de paysage - Campaign around St Denis de Brompton and landscape mess
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7 mai ; temps magnifique mais plus frais qu'il ne faisait durant la prise des photos d'hier.
Avec un ciel aussi bleu, une petite sortie s'imposait ; elle a eu lieu vers St Denis de Brompton, à l'ouest de Sherbrooke.
Le brouillard vert sur les arbres (sortie des premières petites feuilles) est encore plus marqué qu'hier ; c'est normal avec cette journée de plein soleil, la végétation explose de joie (et moi aussi !)
Une misère typique du Québec : un bel endroit gâché... cette boucle de la rivière St François aurait pu être un régal pour les yeux, mais non, on y a autorisé la construction d'une usine de pâte à papier, la Kruger :-( Ce genre d'erreur d'urbanisme est présent partout, c'est vraiment dommage de gaspiller des paysages aussi sublimes.
En fait, dans toute la région (et ailleurs), on croirait parfois que cela a été fait exprès car à d'innombrables endroits, on voit nettement qu'il aurait suffit de planter l'édifice, l'usine, ou l'échangeur routier juste 300 m plus loin pour préserver la beauté d'un lieu. Ce genre de gâchis n'existe pas de l'autre côté de frontière où, au contraire, les Vermontois ont tout fait pour préserver la beauté et l'aspect de leur état, et s'en ressentent avec les milliers de touristes qui y viennent été comme hiver (même les tournages de films vont se faire au Vermont car, chez eux, ils enterrent les lignes électriques dans les secteurs où ils estiment indispensable de préserver la beauté naturelle du décor).
Joli coin de campagne (mais photo coupée sur la droite... on y aperçoit au loin une autre usine de pâte à papier, la Domtar).
Même endroit plus à gauche :
Deux jolies vieux bâtiments agricoles (élevage) en bois. Je les photographie tant qu'elles sont debout car elles deviennent rares (remplacées par les bâtiments en tôle).
J'ai négligé d'en photographier 3 superbes très anciennes l'an dernier, je disais toujours "la prochaine fois qu'on passe par là" car la lumière n'était jamais bonne, ou il pleuvait, ou on n'avait pas le temps, etc, et c'est trop tard car elles se sont effondrées cet hiver.
C'est encore une fois la preuve qu'il faut faire ou dire quelque chose TOUT DE SUITE quand on en a envie, car "plus tard", nul ne peut dire ce qui se passera...
J'ai l'impression que ce saule pleureur a bénéficié de l'engrais des vaches qui vivent dans le bâtiment car il est très anormalement en avance par rapport à toute la végétation que j'ai vue durant cette promenade !
À bientôt
♥♥♥