Merci pour votre accueil chaleureux fait à Mélissa, elle et Andréa ont été ravies et vous en remercient :-)
Je n'étais pas satisfaite de la tenue que j'avais cousu pour Sakura, ma lutine japonaise, parce que je n'y retrouvais en fait rien de japonais ; c'est pourquoi j'ai donné sans hésiter sa tenue à Mélissa.
Je lui en ai cousu une autre avec une jupe fleurie faites dans un tissu qui me rappelait un peu les kimonos. J'ai fait une ceinture large qui se place presque sous les bras pour rappeler le obi traditionnel (la ceinture qui est fixée entre la taille et la poitrine chez les femmes.
Au sujet des kimonos, voici leur histoire.
Tout d'abord, il faut savoir qu'en japonais "kimono" signifie littéralement "chose que l’on porte sur soi" (kiru = porter et mono = chose) et désignait donc à l’origine tous les vêtements.
Au 8e siècle de notre ère, le Japon était sous influence chinoise et où tout le monde portait la tenue chinoise traditionnelle (appelée kosode au Japon) : une sorte de légère veste 3/4 ample, portée sur un haut et pantalon large pour les hommes ou une jupe longue pour les femmes.
Puis au 9ee siècle eut lieu une rupture diplomatique entre la Chine et le Japon.
En réaction, le kosode est modifié et devient alors un vêtement plus typiquement japonais : une veste plus épaisse et très longue.
A partir du 12e siècle, elle est portée de plus en plus souvent sans pantalon ni jupe en dessous et devient un vêtement à part entière.
L’absence du pantalon ou de la jupe en dessous nécessite alors de trouver une nouvelle façon de tenir le vêtement fermé afin qu'il reste décent : c’est ainsi que la ceinture obi a vu le jour.
Cette ceinture a elle aussi subi de nombreux changements : simple cordelette à l'origine, puis ceinture de plus en plus large.
Si le obi est resté une ceinture plutôt utilitaire sur le kimono masculin :
il est devenu un accessoire ornemental très important sur les kimonos féminins, large et compliqué et parfois volumineux dans le dos :
Au 18e siècle, le kimono a commencé à se diversifier pour exister sous différentes formes, adopter différents noms et s’adapter à différentes occasions, saisons ou encore statut social. Et, la culture japonaise étant extrêmement riche et subtile, il existe de nombreux kimono portant chacun un nom différent en fonction de sa forme, de son usage et de la personne qui le porte... un exemple est le furisode, un kimono aux manches extrêmement longues réservé exclusivement aux femmes qui ne sont pas encore mariées.
De nos jours, bien que le kimono ne soit plus porté quotidiennement au Japon, c’est une tenue traditionnelle toujours présente lors événements particuliers comme les mariages, les funérailles, les cérémonies de remise de diplôme ou cérémonies du thé.
Il faut savoir aussi qu'un kimono ne s'enfile pas "comme ça": en dessous, on porte plusieurs couches empilées, et plusieurs ceintures ; voir les détails ICI.
De quoi s'y perdre quand on n'est pas japonais soi même.
Peut-être ferai-je un kimono pour une grande poupée un de ces jours ; mais pour ce qui est de Sakura, c'est une petite lutine et cette tenue lui suffira bien pour jouer avec ses amis lutins des bois !
Sayōnara !
Bonne journée :-)
♥♥♥
merci pour l histoire du kimono ,
une très belle histoire japonaise aussi celle mémoires d un chat
d Hiro harikawa , a savourer au chaud,bien calée avec un ou deux chats
bisous bonne journée