Le Maire McGill, sa barbe, sa moustache, ses favoris, son costume, son gilet et sa cravate !
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Je ne suis pas très bavarde ces derniers jours parce que j'ai plusieurs projets en cours.... à suivre bientôt, j'espère.
En attendant, je vais déjà vous présenter Monsieur McGill ; vous savez, le maire de la ville de *** dans la Saga de Rose, en 1870. Celui qui a pour épouse Madame McGill, celle qui se plaint des mauvaises notes de ses filles Mellie et Léna, les deux petites pestes un peu snobs (comme leur mère) qui ennuient les autres élèves dans l'école de Rose. Bref, le pauvre homme est très gentil, mais il ne fait pas le poids face à ces trois représentantes du sexe féminin !
Pour le consoler, je lui ai cousu un élégant costume à fines rayures, un gilet dans un beau coupon de soie sauvage et une chemise enjolivée d'une cravate !
Mais surtout, je lui ai fait une belle barbichette, des moustaches, et des favoris, à l'aide d'une perruque esquintée récupérée sur une poupée Addy Walker.
Savez-vous de quand datent les cravates ? Elles ont commencé à être portées durant le règne de Louis XIV, où elles furent inspirées des foulards portés par les corsaires, ce qui avait plu à des militaires allemands, qui ont inpiré des militaires français, qui les ont alors introduites à la cour du roi Soleil.
Depuis Louis XIV, la cravate a connu beaucoup d'évolutions avec son apogée au 19e siècle, quand les dandys et les romantiques, qui l'aimaient particulièrement volumineuse et nouée de façonn très compliquée, prenaient parfois une demi-heure chaque matin pour la placer exactement comme il le souhaitaient, de préférence à la manière du célèbre George Brummel, dit le "beau Brummel" si l'on voulait être à la mode.
À partir des années 1850-1860, la cravate diminua et se fit de plus en plus discrète, devenant un simple noeud ou une double boucle. De ce moment, les cravates un peu exubérantes ne furent plus réservées qu'à certaines grandes occasions, pour finalement ne plus être au 20e siècle que la cravate que nous connaissons encore actuellement avec sa version festive, le noeud papillon.
Pour ma part, je déteste les cravates ! mais en 1860, le maire McGill ne pouvait pas ne pas en porter une.
Bon samedi :-)
♥♥♥