Comme je vous le disais hier, le printemps qui s'installe enfin nous ramène les oiseaux migrateurs..... mais.... ne voici donc pas une curieuse espèce "d'oiseau poilu" dans cette mangeoire ?!!!

et oui, après Bouboule, l'écureuil(le) roux, voici Ti-gris !

j'y suis.......

j'y reste !

Il est beaucoup plus gros que les écureuils roux comme Bouboule : 40 à 50 cm et 200 à 320 grammes, (contre  25 à 30 cm pour 150 à 200 grammes pour le roux).

“lLécureuil gris de l’est” (nom scientifique : Sciurus carolinensis) est spécifique à l'Est de l'Amérique du nord ; il est généralement gris, d’où son nom, mais peut aussi être noir, brun, et même blanc et cannelle ; curieusement, la couleur grise est très abondante au Québec alors qu'il est majoritairement brun, plus ou moins foncé, en Ontario.

Bien qu'il fréquente sans complexe les parcs et les jardins, nord-américains de l'est l'habitat naturel de l'écureuil gris, comme le roux, c'est la forêt, où ils peuvent trouver assez de sous-bois pour se dissimuler à la vue des nombreux prédateurs (loups, coyotes, renards, moufettes, ratons-laveurs, serpents, faucons, hiboux et chouettes).

Il est malheureusement invasif pour le roux, et si ici, les forêts sont assez grandes pour que chacun y trouve relativement encore sa place, ça n'est pas le cas en Angleterre où il y a plusieurs années, des imbéciles avaient importé des écureuils gris qui tendent maintenant à éradiquer l'écureuil roux anglais en raison de leur concurrence de territoire ; puis ensuite, d'autres imbéciles l'ont introduit en Italie dans les années 50, et un rapport prévoit que les colonies italiennes de cet écureuil se développeront rapidement pour envahir la France et la Suisse dans les 25 ans à venir. Selon les prévisions, en 2100, la France pourrait compter plus de deux millions d'écureuils gris américains, au détriment de l'écureuil roux dont les populations européennes ont localement déjà beaucoup régressé.

Décidément, les humains sont vraiment les rois des imbéciles... et ce sont toujours nos amis les animaux qui en payent le prix fort...

Par contre, chez nous, la cohabitation se fait sans problème dans la mesure où ils ont toute la forêt du parc national derrière la maison pour y établir leur territoire, où surtout parce qu'il n'y a pas concurrence pour la nourriture, comme le prouve cette photo de l'été dernier où vous pouvez constater l'énorme différence de taille entre les deux espèces établies fraternellement sous les mangeoires pour y ramasser toutes les graines de tournesol que les oiseaux en font tomber :

À bientôt,

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