Couture de deux nouvelles parkas + un nouveau personnage
(english below) Vous suivez ici les aventures de Nirlik, l'amie des Belle et Jessica, et jumelle de Saïla, qui "vit" et évolue dans les histoires de mon amie Tigrette.
Vous vous rappelez donc peut-être de leur récente discussion sur leurs souvenirs d'enfance (ICI) ; vous les y aviez vues à sept ans avec leur mère Nuvuk.
Je vous présente maintenant leur père, Nukilik.
Ayant pour habitude d'acheter mes poupées 18 pouces d'occasion sur les petites annonces de ma région de l'est canadien au Québec et Ontario, il m'arrive fréquemment de râler quand je vois l'état dans lequel certains enfants mettent leurs jouets.
Ce fut encore le cas lorsque j'ai trouvé une petite annonce pour une poupée Saïla de Maplelea dont les cheveux étaient irrécupérables, sauf sur les centimètres les plus proches du crâne. Il lui manquait des cils. La lèvre supérieure était endommagée. Le front était rayé. Les élastiques étaient totalement détendus aux bras et aux jambes.
Devrait-on vraiment laisser des poupées dans les mains des enfants ?!!!
La plupart des gens auraient fermé la page du site, ne s'arrêtant même pas au prix très très très bas qui était demandé. Mais j'ai immédiatement vu le parti que je pouvais en tirer : étant de la première version de cette poupée Saïla de Maplelea, elle a le teint plus sombre que les poupées qui lui ont succédé, et si je cachais son front et sa lèvre supérieure, il jouerait à merveille le rôle du père des jumelles Nirlik et Saïla lorsqu'elles étaient enfants au Nunavik (territoire inuit du grand nord canadien, en haut du Québec), ajoutant ainsi un personnage à la petite famille pour un prix très modique.
Après une petite remise en forme, une nouvelle coiffure et l'ajout d'une moustache (presque toutes les photos d'hommes Inuits que je vois les montrent avec une moustache, ce qui, parait-il, protège leurs lèvres du gel) faite avec une mèche de cheveux de la perruque endommagée, j'étais contente du résultat.
Voici maintenant la famille au complet. La photo date "de 1999" puisque les jumelles vont bientôt avoir 32 ans (dans nos histoires, à Tigrette et moi, bien entendu !).
Quelques jours plus tard, la neige s'est invitée et les températures ont chuté, les filles ont dû se décider à porter des parkas pour sortir.
Alors je leur en ai cousues, et les voici en compagnie de leurs fidèles chiens malamutes, Eska (= Ruisseau) et Suka (= Rapide), sans lesquels les parents ne les autorisent pas à aller se promener en toute liberté comme elles le font (en dehors des heures d'école, bien sûr).
Dans un souci de détail réaliste, j'ai voulu utiliser du véritable tissu de parka isolante "grand froid" (ici, on appelle ça du "-35°C"), c'était un peu raide à coudre avec la couche d'isolant et la doublure molletonnée (habituellement, j'utilise du tissu style K-Way coupe vent + molletonnage pour les parkas matelassées des poupées). Et surtout avec la fourrure à la capuche et aux manches, mais ma machine a été coopérative.
Vous voyez là Nirlik et Saïla dans leur enfance ; deux jeunes jumelles inuites, représentées par des poupées, mais qui, dans la réalité, auraient pu être ces deux adorables fillettes :
Bien entendu, les décors d'arrière-plan sont des montages photo ; je ne suis pas allée dernièrement faire un tour au Nunavik !
Pour terminer, voici une photo prise hier à 13 h derrière la maison. L'hiver s'installe, mais il fait toujours trop doux pour la saison (-5° seulement cet après-midi).
Il y a à peine dix ans, la hauteur maximum de la neige accumulée par les diverses chutes et tempêtes durant l'hiver lorsqu'on arrivait en mars/avril était environ à la hauteur des premières branches de l'arbre en premier-plan ; avec les changements climatiques et le peu de neige que nous avons depuis quelques années, je suis bien curieuse de savoir quelle épaisseur totale nous aurons cette année.
Mais vous pourriez comprendre le petit sourire (amusé, mais gentil et compatissant) que nous avons lorsque nous voyons les français se plaindre de recevoir 5 ou 10 cm de neige.... car, comme vous pourrez le lire ICI notre moyenne est de 2,50 mètres d'épaisseur par hiver !!
Quant au Nunavik, où vivaient les jumelles dans leur jeunesse, il y fait actuellement -17° ; aucun doute : leur coudre une parka était justifié car rien n'est pire qu'une poupée enrhumée !
À demain pour la suite de la vie de Rose et des découvertes généalogiques des trois amies !
Bonne journée :-)
♥♥♥
You follow here the adventures of Nirlik, Belle and Jessica's friend, and her twin, Saïla, who "lives" and evolves in the stories of my friend Tigrette.
So you may remember their recent discussion about their childhood memories (HERE); you saw them there at seven years old with their mother Nuvuk.
I now introduce you to their father, Nukilik.
As I usually buy my 18-inch dolls second-hand on the classifieds in my region of Eastern Canada in Quebec and Ontario, I often grumble when I see the state in which some children put their toys.
This was still the case when I found a classified ad for a Saïla doll from Maplelea whose hair was beyond repair, except for the centimeters closest to the skull. She was missing eyelashes. Her upper lip was damaged. Her forehead was scratched. The elastics were totally loose on her arms and legs.
Should we really leave dolls in the hands of children?!!!
Most people would have closed the site page, not even stopping at the very very very low price that was asked. But I immediately saw the advantage that I could get from it: being from the first version of this Maplelea Saïla doll, she has a darker complexion than the dolls that followed her, and if I hid her forehead and upper lip, he would wonderfully play the role of the father of the twins Nirlik and Saïla when they were children in Nunavik (Inuit territory in the far north of Canada, in the upper part of Quebec), thus adding a character to the little family for a very low price.
After a little makeover, a new hairdo and the addition of a moustache (almost all the photos of Inuit men I see show them with a moustache, which apparently protects their lips from frost) made with a lock of hair from the damaged wig, I was happy with the result.
Here is the whole family now. The photo is from "1999" since the twins will soon be 32 years old (in our stories, byTigrette and I, of course!).
A few days later, the snow came and the temperatures dropped, the girls had to decide to wear parkas to go out.
So I sewed them some, and here they are in the company of their faithful malamute dogs, Eska (= River) and Suka (= Fast), without whom their parents do not allow them to go for walks freely as they do (outside of school hours, of course).
For the sake of realistic detail, I wanted to use real "extreme cold" insulating parka fabric, it was a bit stiff to sew with the insulation layer and the fleece lining (usually, I use windproof K-Way style fabric + fleece for the dolls' quilted parkas). And especially with the fur added on the hood and sleeves, but my machine was cooperative.
Here you see Nirlik and Saïla in their childhood; two young Inuit twins, represented by dolls, but who, in reality, could have been these two adorable little girls.
Of course, the backgrounds are photomontages; I haven't been to Nunavik lately!
To finish, here is a photo taken yesterday at 1 p.m. behind the house. Winter is setting in, but it's still too mild for the season (only -5°C this afternoon).
Barely ten years ago, the maximum height of the snow accumulated by the various snowfalls and storms during the winter when we arrived in March/April was about the height of the first branches of the tree in the foreground; with climate change and the little snow we have had in recent years, I am very curious to know what total depth we will have this year.
As for Nunavik, where the twins lived in their youth, it is currently -17°C; there is no doubt: sewing them a parka was justified because nothing is worse than a doll with a cold!
See you tomorrow for the rest of Rose's life and the genealogical discoveries of the three friends!
Have a nice day :-)
♥♥♥